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claire5389

Comment poser un faux plafond autoportant ou avec suspentes ?

Dernière mise à jour : 25 oct.

Poser un faux-plafond est une astuce bien pratique lors de la rénovation ou construction d’une maison.


Principalement on installe un faux-plafond pour deux raisons :

  • Par souci esthétique : Pour camoufler un plafond endommagé, fissuré, pour cacher des câbles électriques, de téléphonie ou des canalisations de plomberie. C’est également la possibilité d’intégrer des spots lumineux types LED.

  • Pour améliorer les performances techniques de l’habitation. Un faux-plafond muni d’un isolant améliore les propriétés d’isolation thermique et acoustique.

  • Nous abordons ici les deux types principaux de faux-plafond : Le faux-plafond autoportant fixé de mur à mur et celui avec suspentes, c’est-à-dire fixé au plancher supérieur. Les deux types de faux-plafond présentent chacun des avantages que nous allons détailler.


Pièce à vivre moderne





 

Prérequis avant d’entreprendre la pose d’un faux-plafond

 

Faux-plafond : Pour quelles pièces ?

La pose d’un faux-plafond s’adapte à presque toutes les pièces et couloirs de la maison et convient également aux locaux et bureaux professionnels. C’est une solution très largement répandue. Seules certaines configurations de murs et de plancher (plancher travaillant de maisons anciennes, murs en moellons friables, …) rendent difficiles l’installation d’un faux plafond.


Suivant la configuration et la largeur de la pièce, la pose d’un faux-plafond avec suspentes ou autoportant est plus ou moins adapté. Nous allons aborder les recommandations ci-dessous en fonction de l’environnement dont vous disposez.

 

Calepinage de la pose d’un faux-plafond


  • On conseille de préparer un calepinage à l’aide des indications ci-dessous que vous procédiez à la pose d’un faux-plafond autoportant ou avec suspentes. Celui-ci vous permettra d’anticiper l’emplacement des spots lumineux, d’une VMC ainsi que l’intégration des câbles ou canalisations.

  • Déterminer votre hauteur de faux-plafond. Pour gagner en performance thermique si tel est votre souhait, vous aurez besoin d’une couche d’isolant importante. Cette épaisseur définie vous guidera pour choisir la hauteur du faux-plafond. Elle se situe généralement entre 10 cm et 30 cm.


Attention cependant à ne pas prévoir une épaisseur trop importante si l’ossature de votre faux-plafond vous semble fragile. Plus l’épaisseur d’isolant encastrée est importante, plus lourd sera le poids à soutenir par l’ossature des fourrures ou des montants.

 

Isolation et prise en compte des éléments à encastrer


Si vous prévoyez d’y encastrer des spots lumineux type LED, sachez qu’il faut la compléter d’une cloche de protection pour spot et de préférence l’isoler grâce à une laine de verre résistante au feu de classe A1.


Poser un faux-plafond est une bonne opportunité pour apporter une meilleure isolation thermique grâce à l’insertion de bandes de laine de verre, de roche voire de mousse polyuréthane.


Matériel et équipements de travail et d’accès en hauteur nécessaire pour la pose d’un faux-plafond


Disposer d’outils et d’appareils d’accès en hauteur et de levage pour les plaques de plâtre sera d’autant plus indispensable que l’on souhaite obtenir un résultat soigné et une installation rapide et efficace.

 

Comment poser un faux-plafond autoportant de mur à mur ?


La solution du faux-plafond autoportant est une option de rénovation rapide et assez simple à réaliser soi-même. Elle simplifie également les réglages de planéité fréquemment rencontrés lorsque l’on rénove des maisons anciennes. Elle offre également une meilleure isolation acoustique, le faux-plafond n’étant pas relié au plancher supérieur.


Traçage et délimitation de l’ossature formant le futur faux-plafond autoportant


Faux plafond salle de classe

Vous aurez besoin nécessairement de travailler en hauteur. Pour vous déplacer aisément lors du traçage de l’ossature au cordeau, vous pourrez vous munir idéalement d’une plateforme individuelle roulante. Cette plateforme non encombrante vous offre une solution rapide d’accès en hauteur sans avoir besoin d’un appui mural en comparaison d’une échelle.


Après avoir défini la distance entre l’ancien plafond et le futur faux-plafond, venez tracer à l’aide de cordeau la périphérie du faux-plafond contre les murs porteurs. Ce repère servira pour la pose des rails ou cornières périphériques.


Pose des rails périphériques sur le pourtour du faux-plafond autoportant


On commence par couper le premier rail à la longueur de la pièce à l’aide d’une cisaille à tôle. On vient ensuite visser le rail contre la cloison à hauteur du niveau défini au cordeau en laissant un entraxe d’au maximum 60 cm entre chaque cheville. La fixation dans le rail doit se trouvait dans le tier supérieur pour garantir la rigidité de l’ossature. Bien sûr on adapte la fixation au type de cloison dont on dispose.


Pose des montants sur les cornières périphériques


Les montants désignent les solives intermédiaires qui formeront les supports sur lesquels on viendra encastrer l’isolant et fixer les plaques de plâtre. On conserve un entraxe d’environ 50 cm entre chaque montant. Pour chaque montant, on assemble deux rails dos à dos coupés à la largeur de la pièce. On solidarise les deux rails à l’aide d’une sertisseuse ou avec de vis métal-métal.


On vient maintenant assembler les montants dans les rails périphériques : En l’insérant par la tranche puis en le pivotant, le montant s’emboite dans la cornière. On procède ainsi pour toute l’ossature du faux-plafond en veillant à laisser un entraxe régulier de 50 cm entre chaque montant.


Pose de l’isolant entre le faux-plafond et le plancher supérieur


Une fois l’isolant déroulé, on découpe des bandes de 50 cm correspondantes à l’entraxe entre chaque montant. Chaque bande est ensuite encastrée entre les rails de chaque montant. Cette opération est une bonne opportunité d’améliorer l’isolation acoustique et thermique de la pièce.


Pour gagner du temps l’utilisation d’un petit échafaudage roulant spécialement dimensionner pour être passe-partout en particulier dans les habitations avec la présence de portes sera très appréciée.

Cet échafaudage vous permettra de vous déplacer pour encastrer rapidement l’isolant dans la structure des montants sans avoir besoin de déplacer votre équipement d’accès en hauteur.


Pose des plaques de plâtre pour former le faux-plafond


Grâce à un lève-plaque on positionne la première plaque que l’on vient fixer avec la visseuse au niveau du rail périphérique puis régulièrement sur chacun des montants. En procédant ainsi on vient fermer le plafond complétement. Il ne restera plus qu’à réaliser les finitions de jointure, la pose d’un enduit puis la mise en peinture.


Faux-plafond suspendu avec suspentes


Le faux-plafond avec suspentes autorise une plus faible hauteur entre l’ancien plafond et le nouveau. Son atout principal est qu’il s’adapte aux pièces les plus larges (> 4 mètres) n’étant plus limité à la longueur de rails périphériques disponibles sur le marché. Enfin le résultat offre une capacité d’isolation thermique supérieure à la version autoportante en limitant les ponts thermiques.


Plus technique à réaliser que son équivalent autoportant, il peut être préférable de faire appel à un plâtrier plaquiste ou un spécialiste de l’aménagement intérieur pour vous garantir une qualité de résultat optimale.


Traçage et délimitation de l’ossature formant le futur faux-plafond avec suspentes


Comme pour la version autoportante, la réalisation d’un faux-plafond suspendu nécessite le tracé au cordeau contre les parois pour en délimiter sa hauteur. On en profite pour quadriller l’ossature du faux-plafond en définissant tous les 50 cm les futurs lignes qui serviront de repères pour les points d’ancrage des tiges filetées venant se fixer au plancher supérieur.


Il ne reste plus qu’à quadriller dans le sens perpendiculaire les points correspondants aux tiges filetées. On délimite ainsi les premières suspentes à 30 cm des bords puis tous les 120 cm maximum.


Fixation des suspentes dans le plancher supérieur


L’étape commence par mesurer la distance entre le plancher supérieur jusqu’à la cornière puis d’y rajouter environ 2 cm pour définir la longueur des tiges filetées à découper. On continue avec la fixation des tiges au plafond supérieur ou aux solives en bois le cas échéant. Pour terminer l’idéal est de venir vérifier la planéité formée par les tiges ainsi fixée à l’aide d’un rayon laser.


Pose des fourrures métalliques


La mise en place des suspentes se termine par la pose des fourrures métalliques. On utilise pour cela les repères précédemment définis, et on visse chaque liaison fourrure / cornière pour former l’ossature du faux-plafond avec suspentes.


Pose des plaques de plâtres sur l’ossature des suspentes

Si vous avez choisi d’y insérer une couche d’isolant, procédez à cette étape à encastrer les bandes d’isolant entre les fourrures métalliques.

La formation du faux-plafond s’achève avec le vissage des plaques de plâtre, le plus souvent de type BA13, dans les fourrures métalliques ainsi qu’aux niveaux des rails périphériques. Comme pour le plafond autoportant l’utilisation d’un lève-plaque permet une facilité de manœuvre et réduit considérablement la pénibilité de cette étape.

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